• Et voilà après 8 ans de bons et loyaux services dans la fonction publique hospitalière j'ai pris la décision de quitter le milieu hospitalier pour exercer en libéral.

    Passé les moments les plus désagréables de "paperasserie" je découvre une nouvelle activité toute aussi passionnante que celles que j'ai vécu auparavant. La transition hôpital - ville n'a pas été trop difficile même si c'est parfois destabilisant de passer du travail d'équipe au travail individuel.

    Je me suis associée avec une de mes anciennes collègues des urgences. Premier avantage on se connaît très bien !!! Et elle m'a beaucoup aidé les premières semaines ( elle m'aide encore beaucoup).

    Pour ceux qui s'interrogent sur ce que représente la charge de travail d'une infirmière libérale, j'en parlerai plus longuement dans mes prochains articles tout comme sur les démarches à effectuer pour s'installer.

    A bientôt


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  • bonjour à tous, après de long mois d'absence je reprends les mises a jours de mon blog.

    En effet de nombreux changements sont intervenus dans ma vie personnelle et professionnelle.

    Je suis désormais installée dans le Pas de Calais et exerce le métier d'infirmière  libérale.

    C'est une nouvelle aventure qui commence, un nouveau rythme de vie, ces nombreux bouversements m'ont laissé peu de temps pour tenir à jour ce blog. Mais j'ai maintenant plein de choses à vous raconter.

    Merci à tous ceux qui ont visité mon blog et m'ont envoyé des e mails de félicitations et de demande de conseils. Ce blog n'aurait pas lieu d'être si personne ne le visitait !!!

    Alors à vos claviers pour vos questions

    A bientôt

    Sandra


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  • Une Rencontre de deux passionnés ne pouvait être qu'une rencontre passionnante.

    J'ai rencontré hier kris de l'association Jeunes Solidarité Cancer Rhônes Alpes. Ce fut une entrevue très enrichissante, une discussion à batons rompus sur nos pratiques respectives.

    Un point en commun très fort, étant l'interet que nous portons pour les soins palliatifs.

    J'espère qu'il y en aura encore beaucoup d'autres comme celle ci.

    Notre discussion a également porté sur la manière d'aborder la prise en charge des patients atteints de cancer auprès des étudiants infirmiers.

    Alors à ce sujet , vous qui êtes étudiants infirmiers et qui visitez mon blog, n'hésitez pas à me dire ce que vous attendez d'une intervention de professionnels sur cette prise en charge.

    Je vous invite donc à nouveau à visiter le blog de cette association dynamique  qui ne mérite qu'à être connue et reconnue.

    http://jsc69.over-blog.com/

     

     


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  • je viens de lire un article sur le refus de traitement et la relation soignant soigné.

    Cet article écrit par le chef de service de  l'unité de soin palliatif de la maison médicale Jeanne Garnier de Paris.

    Il traite de la partie legislative du refus de soin, des différentes significations de ce refus et explore les différents motifs. Enfin il tente d'aborder les moyens de consentir au refus de soin en s'interrogeant sur les pratiques des soignants.

    J'ai trouvé cet article très riche et vous invite à aller le découvrir en cliquant sur le lien ci dessous  et a me laisser vos commentaires.

    http://www.pallianet.org/165.0.html


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  • Lorsque j'ai crée ce blog, l'objectif était d'échanger au maximum avec d'autres professionnels et aussi avec tout le monde.

    Aujourd'hui, je suis confrontée à une situation très délicate dans mon exercice professionnel, qui se présente à moi pour la première fois. Le refus CATEGORIQUE de soin.

    Exposé de la situation :

    Nous accueillons pour la seconde fois, un patient âgé de 72 ans suite à une intervention chirurgicale de la prostate. Au décours de la première hospitalisation ce patient ( très probablement atteint d'un cancer de la gorge) avait manifesté son désir de sortir rapidement du service ( il y était pour une décompensation cardiaque), nous avions accédé à sa demande , en accord avec sa fille, elle aussi infirmière et ce monsieur était rentré chez lui avec son cathéter sus pubien ( catheter qui remplace la sonde urinaire lorsque celle ci est impossible a poser et qui permet l'évacuation des urines).

    Deux jours plus tard, sa fille nous appelait pour nous signaler que son papa avait été réadmis à l'hôpital parce qu'il s'était pris "une cuite monumentale" et avait arraché son cathéter sus pubien.

    Apres quelques semaines d'hospitalisation en Urologie, il réintègre son service et accepte les soins et va meme jusqu'à accepter l'intervention chirurgicale pour la prostate qui va le libérer de sa sonde urinaire.

    Il revient dans notre service en post opératoire, (après une intervention qui s'est bien passé).

    Très rapidement ce patient évoque a nouveau son désir de retour à la maison, mais malheureusement son état respiratoire se dégrade, il développe des douleurs aigües au niveau costal. Et cette fois , il n'accepte plus aucun de nos soins, ne veut aucune exploration permettant d'identifier l'origine des douleurs.

    Ce monsieur nécessiterait actuellement une mise sous oxygènothérapie, des traitements anti douleurs, mais il refuse tout en bloc.

    Ce refus de soin est très difficile à gérer pour l'équipe de soin, tant médicale que paramédicale. Nous avons éssayé d'expliquer à ce patient, que nous respections sa décision de ne pas vouloir d'explorations, ni de soins lourds, que nous acceptions de poursuivre la prise en charge dans notre service et nous lui avons promis de ne pas le transférer quoiqu'il arrive ( nous sommes un service de soins de suite et de réadaptation) .

    Nous avons essayé de lui faire accepter les traitements pour la douleur et l'oxygène destinés à améliorer son confort, en vain ....

    Nous sommes complètement impuissant face à cette situation, d'autant que l'équipe est assez divisé quant à la conduite à adopter face à ce malade.

    Après discussion avec la fille celle ci a pris la décision de lui " accorder " le retour à la maison, mais pour certains membre de l'équipe c'est accepter sans rien dire le suicide d'un patient déprimé.

    Pour ma part, je suis tout a fait d'accord sur le fait qu'il faut accéder à sa demande de retour à domicile ( nous avons l'accord du médecin traitant, et la garantie d'un suivi à domicile) . Mais n'est ce pas une fuite en avant, je me pose la question et je vous la pose aussi ?

    J'aimerai discuter de ce type de prise en  charge avec d'autres personnes qui y ont déjà été confronté ?

    J'attends vos commentaires.

     


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