• « L’angoisse était toujours aussi insupportable (...). Alors j’ai rempli à ras bord la minuscule baignoire sabot de ma petite salle de bain, j’ai branché le sèche-cheveux à l’aide d’une rallonge, je me suis déshabillée et suis entrée dans l’eau. Il m’a été très difficile de m’électrocuter. »<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>

    Risquer la mort, perdre son mari, son boulot… La dépression peut mener au pire, à l’inimaginable. Elle conduit à l’exclusion, à l’isolement, en générant une souffrance physique indescriptible.<o:p></o:p>

    C’est parce qu’elle a vécu cet enfer que Catherine Derivery a voulu témoigner. Tentatives de suicide, asiles ,chimie, psychothérapie, hypnose, électrochocs… Comment traite t’on la dépression ? Comment s’en sortir ?<o:p></o:p>

    Mon avis : L’auteur traite ici d’un sujet dont personne n’est à l’abri. Une fois plongé dans ce livre on a beaucoup de mal à s’en détacher. Pour les professionnels, des pistes pour mieux comprendre les malades dépressifs, et le regard qu’ils portent sur la psychiatrie

     


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  • Eté 2002. Tout commence par une petite douleur à l'épaule gauche. Le lendemain Jean Marc Sylvestre est hospitalisé. Atteint d'une infection d'origine nosocomiale, due à un staphylocoque à tête dorée, il doit en outre subir une opération à coeur ouvert. Trois mois de galère aux frontières de la mort. Quand ça arrive aux autres, on compatit. Quand ça vous arrive , on regarde la planète d'une façon différente.

    Jean Marc sylvestre fait le récit de cette épreuve,qui l'a changé profondément. Il a vécu l'hôpital de l'intérieur, il a découvert la compétence et le dévouement des personnels de santé - médecins, infirmières et aide-soignants.

    Haletante comme un thriller, l'aventure médicale et intime d'un homme qui, convaincu d'être perdu, remet en cause ses convictions les plus profondes . Mais aussi la révélation des égats croissants causés par les maladies nosocomiales et un plaidoyer lucide en faveur du système de santé français.

    Jean Marc Sylvestre, rédacteur en chef à TF1, est aussi chroniqueur économique sur LCI et France Inter.

    Mon Avis : C'est un livre très interessant, qui se lit facilement même pour les néophytes dans le domaine de la santé. Il aborde un sujet qui interroge tout le monde : Les infections nosocomiales (infection contractée au cours d'un séjour à l'hôpital, et qu'on n'avait pas en arrivant).


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  • Le "Pool "autrement dit le service de remplacement de l'hôpital.

    Faire partie de ce service n'est pas toujours facile pour des raisons simples. Il faut remplacer au pied levé les absences d'infirmière dans les différents services de l'hôpital. La politique de mon établissement était à l'époque de former des infirmières polyvalentes, de ce fait la durée de nos remplacements n'excédait pas 15 jours.

    Celà m'a permis de découvrir de nombreux domaines professionnels, et de développer des capacités d'adaptation efficace.

    J'ai testé la médecine, la chirurgie digestive, les spécialités chirurgicales, la gériatrie, l'hospitalisation complète en psychiatrie... Chaque service m'a beaucoup apporté, et ses expériences m'aideront beaucoup dans ma pratique quotidienne.

    Au Mois de Juin 2000, on me propose un remplacement d'été (d'une durée de 4 mois) dans un service de Pneumologie, non mécontente de me "poser" un peu, j'accepte sans hésiter. J'intègre une équipe composée d'infirmières qui ont beaucoup d'expériences. Moi j'arrive avec les connaissances toutes fraîches de l'école, et bien sûr plein de rêves de bonnes pratiques dans la tête (normal quand on débute).

    Et au lieu d'apporter de la fraicheur à cette équipe, je vais me heurter à un mur d'incompréhension. Pas question de modifier les habitudes bien ancrées du service. Même si ces habitudes vont à l'encontre des connaissances actuelles. En 2000 on commence à introduire le concept de soins palliatifs dans les services de soins, quand j'essaierai d'aborder le sujet avec les médecins ( qui du reste portaient encore le tablier de "boucher" par dessus la blouse) je me verrai répondre, qu'il n'est pas question de parler de ces "nouvelles morts" dans le service.

    Après les 4 mois très éprouvant passés dans ce service à me battre contre des moulins à vent , j'ai refusé le poste qu'on m'y proposai , je ne pouvais pas cautionner ces pratiques d'un autre temps.

    Rendez vous pris à la direction des soins infirmiers pour expliquer les raisons de mon refus. On me propose un autre poste à l'essai (en raison de sa spécificité je choisirai ou pas d'y rester) dans un centre de traitement des conduites addictives (dépendance à l'alcool, toxicomanie, troubles des conduites alimentaires - anorexie et boulimie). J'y resterai pendant un an.


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  • Donc fraîchement diplomée en Décembre 1999 je débute ma carrière en remplaçant une infirmière à domicile salariée de la sécurité sociale minière du Pas de Calais. Une très courte mais très intéressante expérience. Le fait de travailler seule au domicile des patients m'a permis de prendre confiance en moi, et m'a permis d'acquérir des capacités organisationnelles qui me servent encore aujourd'hui.

    Avec le nouveau Siècle et une fois passé le tant redouté Bug du premier Janvier 2000. Je débute mon exercice hospitalier le 2 Janvier 2000 par une expérience hors du commun. L'hôpital qui me recrute (là où j'ai fait mes études) fait face à une situation très tendue, les urgences sont complétement saturées, il n'y a plus de lits disponibles, les hôpitaux périphériques sont dans la même situation... Il y a urgence !

    Je débute donc avec 4 autres collègues fraîchement diplomés à 9 heures. Nous investissons un service désaffecté de l'hôpital, et devrons être prêt à accueillir les dix premiers malades le soir même. Aidés par du personnel de la direction et une cadre soignante nous allons littéralement réaménager le service, il va nous falloir trouver des lits, du matériel, nettoyer les locaux innocupés depuis quelques mois, installer une salle de soin ...

    A 18 heures, tout est prêt... enfin presque, nous disposons pour l'instant d'une armoire à pharmacie mais pas un seul médicament à l'intérieur.

    Le premier malade arrive des urgences à 19 heures... De notre coté nous avons réussi à établir notre planning, et avons réussi à se faire constituer un "chariot" d'urgence par le bloc opératoire de l'hôpital ' en y ajoutant un rouleau de papier toilette et un petit mot précisant que c'était parce qu'on allait en ch...!!

    Cette aventure a duré un mois, permettant de faire face à la situation . Au fur et à mesure des semaines nous avions été rejoint par des infirmières ayant un peu plus d'expérience, le service c'était peu à peu organisé, ça "tournait bien". Nous avons fermé les portes du service avec le vague à l'âme parce que nous nous étions vraiment investi pour que ça marche. C'était un véritable défi pour des jeunes diplômés , nous l'avons relévé. Avec le recul et une fois passé les nuits d'angoisse je pense que ça a été une véritable chance.

    Après quelques jours de repos bien mérité j'intègre le service infirmier de complément et de suppléance de l'hôpital autrement nommé "le pool". J'y resterai jusqu'en Octobre 2001.

     


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  • Mon Bac Economique et Social en poche j'entreprends mes études d'infirmière en septembre 1995.

    Je pense avoir profité de ma formation pour découvrir les multiples facettes de la profession. En effet mes stages furent divers et variés. Je cite ici quelqu'uns des stages marquant de ma formation en faisant volontairement l'impasse sur les stages hospitaliers.

    - De loin le plus mémorable : 5 semaines en milieu carcéral dans un centre de détention.

    - Le plus Humainement enrichissant : 4 semaines en unité de soins palliatifs extrahospitalière.

    - Celui qui m'a permis d'apprécier la Psychiatrie : 4 semaines en hôpital de jour psychiatrique.

    - Le Domaine le plus éloigné de l'hôpital : 4 semaines en santé du travail dans une entreprise très engagée pour la santé de ses salariés.

    Mes études ont été pour moi un véritable plaisir parce que je n'envisageai pas de faire autre chose que le métier d'infirmière. Même si cet engouement a parfois laissé place à du découragement parce que notre face à face avec la maladie, la mort, la souffrance n'est pas toujours facile quand on a tout juste 18 ans.

    Je voudrai dire à tout ceux qui font ces études, que même si vous rencontrez des professionnels quelque peu découragé, qui ne vous réservent pas toujours un très bon accueil en stage. Ou pire encore si vous avez l'impression d'ennuyer les professionnels qui sont censés vous accueillir et participer à votre formation . Ne vous découragez jamais.

    Le métier d'infirmière au delà de sa difficulté est une extraordinaire Aventure Humaine !!!

    Me voilà donc le 15 Décembre 1999 Infirmière Diplomée D'état à 22 ans(après un petit accident de parcours puisque j'ai fait 2 troisième année)


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